Au collège et ou lycée, la reconquête du troisième trimestre a du plomb dons l’aile. Les congés ne débutent
officiellement que le 7 juillet. Pourtant, de très nombreux élèves n’ont déjà plus cours.
C’en est bientôt fini du cahier de texte, des manuels et de la calculatrice. Camille, en 4e à Paris, sera en grandes vacances mardi soir. Presque deux semaines avant la date officielle de la fin des cours ! Comme la plupart des collèges, son établissement, dans un quartier populaire de l’est de la capitale, a « libéré » les élèves en raison de la tenue jeudi et vendredi prochains du brevet.« Mais ils ont été incités à travailler jusqu’au bout par la direction qui a repoussé au maximum les conseils de classe. Celui de ma fille n’aura par exemple lieu que mercredi prochain », salue Mélanie, la maman.
Après le brevet, le collège de Camille restera ouvert mais ne proposera que des sorties culturelles et sportives jusqu’au 7 juillet. « Pour y participer, il faut s’inscrire au préalable », s’étonne-t-elle. À quelques stations de métro, Lilou, en 6e dans le privé, est, elle, en vacances depuis ce vendredi soir. Afin qu’elle ne soit pas seule à la maison, son père a pris quelques jours de RTT et l’emmènera en Touraine faire du vélo sur les bords de Loire pendant que son frère s’échinera sur le brevet. « Ensuite, elle fera un stage de mathématiques, son point faible, pendant une semaine, à raison de deux heures par jour », annonce-t-il. Coût pour la famille : 210 euros. À la recherche d’occupations pour occuper les enfants ;
L’Union nationale des organisations de séjours éducatifs, linguistiques et de formation en langues (Unosel) voit de plus en plus de parents chercher des solutions pour combler un dernier trimestre sérieusement mité. « La hausse des demandes dès le mois juin touche les colonies de vacances, mais elle particulièrement marquée pour les séjours linguistiques », constate Sabine Bonnaud, déléguée générale de l’Unosel …
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